La désinformation envers les femmes et les filles : prévention et résilience

Article : La désinformation envers les femmes et les filles : prévention et résilience
Crédit: Freepik
29 juin 2023

La désinformation envers les femmes et les filles : prévention et résilience

Au sein de notre société moderne, un phénomène sournois et délétère se propage insidieusement : la désinformation à l’encontre des femmes et des filles. Les médias, porte-voix de nos aspirations collectives, se retrouvent malheureusement complices de ce fléau qui mine notre perception, notre représentation et nos droits.

Dans cet article, nous entreprendrons une analyse en profondeur des facteurs et des ressorts de la désinformation, tout en nous penchant sur les conséquences sociales, économiques et politiques qui en découlent. Par la même occasion, nous explorerons les initiatives de lutte et les bonnes pratiques, portées notamment par les femmes elles-mêmes, qui se dressent vaillamment face à cette marée trompeuse. Enfin, nous décortiquerons les rôles et les responsabilités des différents acteurs, des gouvernements aux médias en passant par la société civile et les plateformes numériques, dans cette lutte ardente contre la désinformation.

NB : Cet article a vu le jour avec le concours de Elisabeth APAMPA, présidente de l’Association des Femmes Professionnelles des Médias au Togo (AFMP-TOGO), de Rahile MIJIYAWA en qualité de juriste de formation ; de la militante togolaise des droits des femmes Lidao Grâce, de Togo Youth Check, un groupement de jeunes au dessein prépondérant de former les jeunes générations à se hisser au rang d’acteurs éclairés devant la prolifération insidieuse des fausses informations.

L’énigme de la désinformation

Les mots, jadis porteurs de vérité, se transforment en armes trompeuses, tandis que les images se déforment insidieusement pour semer le doute dans nos esprits. Nous ressentons le poids de cette mascarade, l’oppression d’une réalité fragmentée, où les vérités se diluent et les mensonges se parent des atours de la certitude. Comme un jeu de dupes orchestré avec une perfidie savamment dissimulée, cette force insidieuse se nourrit de notre crédulité et de notre confiance aveugle envers les médias.

La désinformation désigne la diffusion délibérée de fausses informations, trompeuses ou biaisées, dans le but de manipuler l’opinion publique, semer la confusion, ou atteindre des objectifs spécifiques. Les mots se teintent de leurres, les images se déforment insidieusement, et notre perception de la réalité s’effrite sous le poids des mensonges déguisés en vérités incontestables. Les marionnettistes de quelques médias exploitent-ils nos faiblesses, jouant habilement de nos peurs et de nos croyances profondes ? Leur objectif , modeler nos pensées, altérer notre perception de la réalité et nourrir les préjugés qui divisent notre société. Des demi-vérités aux informations manipulées, nous nous confrontons à l’illusion d’une vérité absolue.

L’impact dévastateur

Le cœur se serre d’indignation devant les conséquences dévastatrices de cette désinformation vénéneuse. Les femmes et les filles se retrouvent enserrées dans les chaînes invisibles du jugement et des préjugés. Les rôles limités qui leur sont attribués dans les récits déformés perpétuent les inégalités de genre, les reléguant aux marges de la société. Leurs droits, durement acquis, se trouvent ainsi piétinés par les pieds trompeurs de la désinformation. Les stéréotypes de genre, renforcés par les médias, restreignent leurs aspirations, leurs rêves et leurs droits fondamentaux. Leur existence se voit ainsi reléguée dans l’ombre des préjugés, réduite à une image réductrice, une coquille vide d’opportunités.

Nous entendons les voix étouffées de ces femmes et de ces filles, témoins impuissants de leur propre dépréciation. La désinformation souille leur dignité et entrave leur plein épanouissement. Leurs talents et leurs réalisations sont éclipsés, tandis que les obstacles se dressent devant elles, entretenant les inégalités persistantes. Les droits durement acquis sont mis à mal, balayés par les flots tumultueux de la désinformation, menaçant ainsi l’égalité et la justice pour chaque personne.

La désinformation alimente la perpétuation de stéréotypes de genre nocifs, limitant ainsi les opportunités et les aspirations des femmes. Par exemple, les médias peuvent présenter les femmes comme des objets sexuels, renforçant ainsi l’idée selon laquelle leur valeur repose sur leur apparence physique plutôt que sur leurs compétences ou leurs accomplissements. Cette représentation réductrice et dégradante entrave leur estime de soi et les enferme dans des rôles stéréotypés, les privant de leur autonomie et de leur plein potentiel.

Un autre aspect dévastateur de la désinformation est son impact sur les droits des femmes et des filles. Les informations erronées ou trompeuses disséminées à leur sujet peuvent remettre en question leur accès à la santé reproductive, à l’éducation, à l’emploi et à la participation politique. Par exemple, la diffusion de fausses informations sur les contraceptifs peut semer le doute dans l’esprit des femmes quant à leur efficacité et leur sécurité, limitant ainsi leur contrôle sur leur propre santé et leur droit à la planification familiale.

Les conséquences sociales de la désinformation sont également préoccupantes. La propagation de rumeurs et de fausses informations peut générer la méfiance et la division au sein des communautés. Par exemple, dans certaines sociétés, des campagnes de désinformation ont été utilisées pour discréditer les femmes engagées dans des mouvements féministes ou luttant pour les droits des femmes. Ces attaques visent à semer la discorde et à décourager les femmes de s’exprimer, renforçant ainsi les inégalités de genre.

Prenons l’exemple de l’impact de la désinformation sur l’accès à l’éducation des filles. Dans certaines régions, des rumeurs malveillantes et des campagnes de désinformation ont été utilisées pour dissuader les filles d’aller à l’école, les présentant comme des cibles potentielles d’actes de violence ou de mariages précoces. Ces mensonges limitent les opportunités d’éducation des filles, perpétuant ainsi le cycle de l’ignorance et des inégalités.

L’impact économique de la désinformation sur les femmes ne doit pas être sous-estimé. Les informations trompeuses peuvent influencer les choix de carrière et les perspectives professionnelles des femmes. Par exemple, la diffusion de stéréotypes selon lesquels les femmes seraient moins compétentes dans certains domaines peut restreindre leur accès à des emplois bien rémunérés ou à des postes de direction. Cela perpétue les inégalités salariales et freine le progrès vers l’égalité économique entre les sexes.

Pour ma part, la désinformation est un sujet sensible qui nécessite une lutte continue à travers la sensibilisation et l’éducation dans tous les compartiments de nos vies personnelles professionnelles relationnelles . La propagation rapide de la désinformation, en particulier sur les plateformes de médias sociaux, rend difficile la distinction entre les informations véridiques et les fausses. Les gens sont souvent influencés par des contenus sensationnalistes, des titres accrocheurs et des manipulations visuelles, sans prendre le temps de vérifier la véracité des informations avant de les partager. Dans un contexte où le buzz, l’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés pour manipuler l’information, il faut vite apprendre aux gens à vérifier les sources avant de relayer des informations surtout nos mères, parents dans les communautés dont l’outil téléphone est nouveau. Et aider les jeunes à bien trier quoi suivre, qui suivre. Aussi renforcer la capacité des personnes qui ont une audience à comprendre et à évaluer de manière critique les informations qu’elles rencontrent en ligne, afin de ne pas contribuer à la propagation de la désinformation, ni en être auteur. Apprendre aux personnes à identifier les signaux d’alerte, à remettre en question les informations douteuses et à chercher des sources , les aider à développer un esprit critique et de prendre des décisions éclairées lorsqu’ils sont confrontés à des informations douteuses.

Elisabeth APAMPA, Présidente de l’Association des Femmes Professionnelles des Médias au Togo

Sur le plan politique, la désinformation peut saper la participation des femmes et leur capacité à influencer les décisions qui les concernent. Des campagnes de désinformation ciblées ont été observées lors d’élections, visant à discréditer les candidates et à semer le doute sur leur intégrité et leurs compétences. Ces tactiques visent à maintenir les femmes en marge du pouvoir politique et à perpétuer la sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles.

Face à ces réalités, il est impératif de prendre des mesures concrètes pour prévenir et faire face à la désinformation à l’égard des femmes et des filles. Des initiatives telles que l’éducation aux médias, la promotion de la diversité et de l’inclusion dans les médias, et la mise en place de réglementations plus strictes pour lutter contre la désinformation sont essentielles. Citons à titre d’exemple l’Association des Femmes dans les Médias au Togo, présidée par Elisabeth APAMPA.

L’Association des Femmes Professionnelles des Médias s’investit pleinement dans la promotion de la voix féminine au sein de l’industrie des médias du Togo. Son objectif fondamental depuis sa création est de garantir une représentation équilibrée et équitable, tout en valorisant les différentes facettes des métiers des médias où les femmes excellent, que ce soit devant la caméra, derrière les caméras ou dans les rôles administratifs aussi être l’oreille et la force de plaidoyer de ses membres auprès des organisations et institutions. Ainsi , en donnant aux femmes la possibilité de s’exprimer et de partager leurs perspectives, l’association joue un rôle actif dans la lutte contre la désinformation en diversifiant les sources d’information. En renforçant la visibilité et l’autorité des femmes dans le domaine des médias, elle s’attaque aux stéréotypes et aux préjugés souvent véhiculés par les fausses informations. L’association joue un rôle essentiel dans la défense de la vérité et dans la construction d’une société mieux informée grâce à des actions de sensibilisation, d’éducation et de production de contenu authentique à travers les médias au sein de l’association. Les membres de l’association s’engagent à respecter des normes éthiques strictes dans leur travail journalistique, offrant ainsi aux filles et aux femmes des informations crédibles et vérifiées. Elles encouragent également le développement d’un esprit critique et la vérification des sources d’information avant de les partager, renforçant ainsi la résilience des femmes face à la manipulation de l’information. En valorisant les talents féminins et en favorisant leur épanouissement dans les médias, l’association crée un environnement propice où les femmes peuvent pleinement contribuer à la société, devenant ainsi des modèles d’excellence et déconstruisant les préjugés véhiculés par les fausses informations.

Des organisations aussi se mobilisent pour offrir des formations aux médias, aux éducateurs et aux acteurs de la société civile, afin de renforcer la résilience contre la désinformation et d’encourager l’esprit critique. L’UNESCO et l’UN Women œuvrent activement dans ce domaine, en promouvant la sensibilisation, la recherche et le plaidoyer pour lutter contre la désinformation et protéger les droits des femmes et des filles.

Résister et briller

Dans l’ombre, une lumière vacillante se fait jour. Les femmes se lèvent, fières et fortes, pour contrer les tromperies qui voilent leur véritable essence. Telles des étoiles brillantes dans la nuit, elles lancent des initiatives audacieuses et déploient des stratégies innovantes pour rétablir la vérité. Leur voix résonne, portée par le souffle du courage et de la détermination. Leur résistance incandescente éclaire notre chemin, nous invitant à suivre leur exemple et à embrasser la lutte ardente contre la désinformation.

Les femmes elles-mêmes ont été des actrices essentielles dans la lutte contre la désinformation. Leur engagement indéfectible a permis de contrer les fausses informations et de rétablir la vérité. Des collectifs de femmes journalistes, telles que l’International Women’s Media Foundation, se sont mobilisés pour promouvoir un journalisme éthique, impartial et factuel. Elles ont créé des espaces sécurisés où les femmes peuvent s’exprimer librement, partager leurs expériences et combattre les stéréotypes de genre véhiculés par la désinformation.

L’engagement des médias dans la lutte contre la désinformation est également essentiel. Des initiatives ont été lancées pour promouvoir des pratiques journalistiques rigoureuses et pour sensibiliser les professionnels des médias à l’impact de la désinformation sur les femmes et les filles. Des médias indépendants, tels que Bellingcat, se sont illustrés par leurs enquêtes approfondies et leurs vérifications minutieuses des faits, dévoilant ainsi les manipulations et les mensonges propagés à l’encontre des femmes.

Les gouvernements ont également un rôle crucial à jouer dans la lutte contre la désinformation. Certains pays ont adopté des lois et des réglementations visant à responsabiliser les plateformes numériques et à limiter la diffusion de fausses informations. Par exemple, l’Union européenne a mis en place le Code de bonnes pratiques contre la désinformation, encourageant les plateformes en ligne à prendre des mesures pour lutter contre la désinformation, y compris celle qui cible les femmes et les filles.

Les plateformes numériques elles-mêmes ont un devoir de responsabilité dans la prévention et la lutte contre la désinformation. Des initiatives telles que les programmes de signalement des contenus trompeurs, la promotion de sources fiables et la suppression des comptes et des pages diffusant activement de fausses informations ont été mises en place. Bien que des défis subsistent, ces efforts marquent une avancée significative dans la promotion de l’exactitude et de la véracité des informations en ligne.

De plus, la société civile joue un rôle crucial dans la lutte contre la désinformation à l’égard des femmes et des filles. Des organisations non gouvernementales, telles que Amnesty International et Human Rights Watch, ont mené des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer pour dénoncer les campagnes de désinformation et défendre les droits des femmes. Elles ont travaillé en étroite collaboration avec les communautés locales, les militants et les activistes pour amplifier les voix des femmes et contrer les narratifs mensongers.

Parmi les initiatives prometteuses, l’éducation aux médias et à l’esprit critique joue un rôle central. Des programmes éducatifs ont été développés pour aider les femmes et les filles à développer leur esprit critique face à l’information, à reconnaître les signes de désinformation et à évaluer la fiabilité des sources. L’ONG MediaSmarts a mis en place des ateliers d’éducation aux médias visant à renforcer la résilience des femmes et des filles face à la désinformation.

Acteurs et responsabilités

Les gouvernements, garants de notre bien-être collectif, doivent élaborer des politiques éclairées et des réglementations vigilantes pour protéger l’intégrité de l’information et prévenir la diffusion de fausses nouvelles. Par exemple, le gouvernement français a adopté la loi contre les fausses informations en période électorale, visant à limiter l’impact des campagnes de désinformation sur les élections. De telles mesures sont essentielles pour garantir un environnement d’information sain et fiable.

Les médias, gardiens de la vérité, doivent cultiver une diligence exemplaire dans la vérification des faits. La société civile, avec son esprit de surveillance et de sensibilisation, joue un rôle essentiel dans la prise de conscience de ce fléau. Les plateformes numériques, portails modernes de communication, doivent assumer leur responsabilité et contribuer activement au désamorçage de la désinformation. Les médias ont la responsabilité de donner une voix aux femmes, d’amplifier leurs récits et de combattre les stéréotypes de genre. Des initiatives telles que le projet Trusting News, qui vise à renforcer la confiance du public dans les médias, sont essentielles pour promouvoir une information crédible et fiable.

Les plateformes numériques doivent prendre des mesures concrètes pour lutter contre la diffusion de fausses informations, la désinformation et les discours de haine. Des politiques de modération plus strictes, la promotion de sources fiables et la transparence dans les algorithmes de recommandation sont autant de mesures qui peuvent être mises en place, voire renforcer. Facebook (Meta) a annoncé des efforts accrus pour réduire la diffusion de fausses informations sur sa plateforme et lutter contre les discours discriminatoires.

La société civile joue un rôle vital dans la lutte contre la désinformation à l’égard des femmes et des filles. Les organisations non gouvernementales, les activistes et les défenseurs des droits des femmes travaillent sans relâche pour sensibiliser le public, dénoncer les campagnes de désinformation et promouvoir des normes éthiques dans l’information. L’organisation Global Fund for Women soutient financièrement des projets de lutte contre la désinformation menés par des femmes à travers le monde, renforçant ainsi leur capacité à contrer les narratifs mensongers.

Chaque individu a également un rôle à jouer dans la lutte contre la désinformation à l’égard des femmes et des filles. Nous devons tous être des consommateurs d’informations critiques, en vérifiant les sources, en croisant les informations et en remettant en question les récits qui perpétuent les stéréotypes de genre. Nous pouvons également soutenir les voix des femmes en partageant leurs histoires et en les protégeant des attaques en ligne. L’engagement individuel est essentiel pour créer un changement collectif et contrer les effets néfastes de la désinformation.

Tous ces acteurs travaillent ensemble, en partenariat, pour éradiquer la désinformation à l’égard des femmes et des filles. Des collaborations internationales, telles que l’Alliance pour l’Intégrité de l’Information, ont été mises en place pour renforcer la coopération entre les gouvernements, les médias, les plateformes numériques et la société civile dans la lutte contre la désinformation.

L’éclairage des nouvelles technologies

Les algorithmes utilisés par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, peuvent contribuer ou contribuent à la propagation de la désinformation et des stéréotypes de genre. Ils favorisent la diffusion de contenus sensationnalistes ou discriminatoires, renforçant ainsi les préjugés existants. Par exemple, une étude menée par l’Université de Stanford a révélé que les algorithmes de recommandation de vidéos de YouTube avaient tendance à présenter des contenus sexistes et dégradants pour les femmes, les exposant par la même à des formes de surveillance et de harcèlement en ligne. Les femmes qui expriment leurs opinions ou défendent des causes féministes sont souvent la cible de campagnes de diffamation, d’intimidation et de cyberharcèlement. Une étude du Pew Research Center révèle que 21% des femmes en ligne ont été victimes de harcèlement en ligne, contre 9% des hommes.

Les inégalités d’accès aux nouvelles technologies constituent un autre défi majeur. Dans de nombreuses régions du monde, les femmes et les filles ont un accès limité à Internet et aux outils numériques, ce qui limite leur capacité à s’informer, à s’exprimer et à participer pleinement à la vie numérique. Selon l’Union internationale des télécommunications, l’écart entre les sexes en matière d’accès à Internet est encore significatif, avec 17% de moins de femmes que d’hommes connectés dans le monde.

Solutions et bonnes pratiques : Malgré ces défis, des solutions et des bonnes pratiques émergent pour promouvoir l’égalité femmes-hommes dans l’environnement numérique. Des organisations comme Women in Tech et Girls Who Code travaillent à la réduction de la disparité entre les sexes dans le domaine de la technologie en encourageant les femmes et les filles à poursuivre des carrières STEM. Des initiatives visent également à sensibiliser les concepteurs d’algorithmes à la nécessité de lutter contre les biais de genre et à promouvoir la diversité et l’inclusion dans le processus de développement technologique.

Réglementation et responsabilité : Il est essentiel que les gouvernements et les acteurs de l’industrie technologique prennent des mesures pour réglementer et responsabiliser l’utilisation des nouvelles technologies. Des réglementations plus strictes peuvent être mises en place pour lutter contre la désinformation en ligne, les discours de haine et le harcèlement. Les entreprises technologiques doivent également assumer leur responsabilité sociale en garantissant la transparence, la diversité et l’inclusion dans leurs pratiques et leurs produits.

Éducation numérique : Une éducation numérique adéquate est indispensable pour autonomiser les femmes et les filles dans l’environnement numérique. Les programmes d’éducation doivent mettre l’accent sur la littératie médiatique, la cybersécurité et l’utilisation responsable des technologies. Les femmes et les filles doivent être dotées des compétences nécessaires pour naviguer dans le monde numérique, détecter la désinformation et se protéger contre le harcèlement en ligne.

Vers un horizon de vérité éclairée

Nous pouvons prévenir et faire face à la désinformation, en érigeant des remparts de vérité et en donnant naissance à une ère de justice. Relevons ce défi, guidés par la sagesse, la compassion et l’amour pour un avenir plus radieux, où les femmes et les filles sont célébrées, respectées et libres de toute tromperie.

Par ailleurs, l’OIF (Organisation Internationale de la francophonie) lance un appel à communications sur le thème « Prévenir et faire face à la désinformation à l’égard des femmes et des filles » pour la publication de dix articles sur la thématique de la désinformation à l’égard des femmes et des filles.  Si vous êtes intéressez, cliquez sur ce lien pour d’informations.

Étiquettes
Partagez

Commentaires