« Les Ateliers de KDA » : l’emblème de l’excellence au service d’une jeunesse épanouie

Depuis le 17 septembre 2022, une éminente figure de l’élite togolaise, Madame Kayissan Dominique ATAYI, accompagnée de son agence KDA-PRO, a initié une tournée inédite dénommée « Tournée Nationale de « Les Ateliers de KDA » ». L’objectif de cette tournée, qui couvre tout le Togo, est de former les jeunes du pays à des thématiques indispensables à la réussite de leur des parcours professionnel.

Après avoir remporté un franc succès auprès des bénéficiaires des ateliers tenus uniquement à Lomé, Kayissan Atayi et son équipe ont étendu leur champ d’action aux villes les plus reculées du pays. Rencontre avec l’intéressée au travers de cette entrevue retranscrite.

Propos recueillis par Maeva DOSSE et Gilles LAWSON

Présentez-vous Madame

Je suis Kayissan Dominique ATAYI, plus connue sous l’acronyme KDA. Je suis forte de 33 années d’expérience professionnelle, dont 26 ans d’implacable détermination entrepreneuriale. Mes qualifications académiques s’épanouissent ainsi qu’un bouquet de fleurs luxuriant : un BTS en communication d’entreprise qui couve le langage éloquent, une licence en Anglais qui m’ouvre les portes du monde et une attestation de communication- événementielle et relation presse qui révèle ma vision stratégique et créative. En outre, j’ai été honorée par une certification en Décoration d’Intérieur, éblouissant mon talent esthétique.

Fièrement à la tête de l’Agence KDA Pro, notre mission est d’orchestrer la communication événementielle jusqu’à la sublimité, d’égayer les intérieurs par notre touche magique et enfin de faire rayonner les images de nos clients comme le soleil par notre conseil impeccable. Entrons en partenariat pour que la gloire de votre entreprise brille tel un bijou magnifique dans l’univers concurrentiel, constitue en quelque sorte notre crédo.

Les raisons de la création de « Les Ateliers de KDA » et « Le programme de mentorat KDA »

En 2020, sous l’étreinte immobile d’un monde qui semblait s’endormir, « Les ateliers de KDA » ont éclos comme une féerie surnaturelle. Je compris dès lors l’urgence de mobiliser chaque instant, vidé de son rythme habituel, pour célébrer les merveilleuses compétences et les talents des femmes.

Au départ, l’idée avait germé pour organiser des ateliers exclusivement dédiés aux femmes rondes. Mais notre vision évolua rapidement vers le grand public, élargissant ainsi notre portée et notre impact.

Tel NANAGAN, nous renonçons à promouvoir l’obésité en tant que telle, préférant mettre en avant les compétences des femmes, souvent injustement cantonnées à leur apparence physique.

Notre programme de mentorat, quant à lui, vint naturellement grossir les rangs de nos initiatives, répondant au besoin pressant de guider et de diriger nos jeunes talents vers leur plein potentiel. Nous aspirons ainsi à les aider à se réaliser pleinement, afin qu’ils puissent embrasser à leur tour leur communauté et en gravir les échelons vers le succès.

Les spécificités de « Les Ateliers de KDA » et objectifs visés

Un des éléments clés qui distingue « Les Ateliers de KDA » des autres, c’est leur nature absolument gratuite, embrassant le format unique de 120 têtes à la fois. Dans un élan d’excellence déterminé, nous offrons une vaste palette de spécialités qui visent à former tous les participants, de la manière la plus intégrale qui soit.

Nous souhaitons ainsi les guider vers la découverte de soi, renforcer leur confiance intérieure, encourager leur créativité entrepreneuriale, leur permettre de cultiver leur potentiel latent, polir leur résilience face aux défis et à la complexité de la vie, pour enfin « apogéiser » leur excellence personnelle.

Notre objectif intrinsèque est le partage, car nous sommes animés par la sincère et noble ambition d’atteindre le plus grand nombre possible de participants, afin que chacun puisse trouver sa place et épanouir son plein potentiel dans son domaine de prédilection.

Est-ce que vous pensez que la jeunesse adhère comme il se devrait à ces ateliers ?

Un constat navrant s’impose, en ce que la jeunesse de la capitale Lomé s’entiche davantage des apparats éphémères, des futilités marketées. Toutefois, « Les Ateliers de KDA », eux, représentent une entreprise sérieuse, qui exige un effort substantiel et un investissement personnel conséquent.

À vrai dire, nous serions fort heureux de voir notre projet embrasser un vaste auditoire de jeunes sujets, mais nous privilégions la qualité des retours et des échanges entre participants, plutôt que leur nombre. C’est ainsi que nous forgeons une communauté solide, et consacrons notre énergie à des projets qui en valent réellement la peine.

Curieusement, c’est à l’intérieur de notre belle nation que nous discernons plus d’enthousiasme et d’engouement chez les jeunes envers notre initiative. Sans doute trouveront-ils en elle une source vive de motivation et d’inspiration, pouvant les armer de connaissance, de compétences, de confiance en soi, et les guider vers la quête de leur plein potentiel.

Les défis rencontrés dans l’organisation des ateliers et formations, et les perspectives d’avenir

Les premières embûches se dressèrent devant nous, lorsque nous tentions de fédérer les candidatures aux ateliers, dont la gratuité apparaissait pour beaucoup comme une singularité curieuse. Toutefois, nous avions coutume de dire qu’il n’y a pas de don trop grand pour être reçu, et chacun était le bienvenu pour se joindre à nous.

La seconde difficulté apparut sous la forme malicieuse du financement, qui s’imposa comme un chef-d’œuvre de subtilité, nous mettant à rude épreuve. Les ressources se faisaient rares, et les moyens financiers étaient durs à obtenir. Mais comme le dit l’adage, nul ne saurait cantonner les horizons de l’inventivité. Nous avons su faire preuve de trésors d’ingéniosité, imaginant des stratégies de financement inédites, nous permettant d’assurer la pérennité de nos ateliers.

Le programme de mentorat de KDA

Le mentorat peut s’apparenter à une œuvre d’orfèvre, une alliance subtile où se conjuguent les volontés et les talents du mentoré et du mentor. L’objectif, pour notre équipe de mentors, est de polir le diamant brut qu’est le mentoré, en révélant tout son éclat et en l’aiguillant vers la voie de la réussite qu’il s’est choisie.

Notre programme de mentorat de KDA, conçu avec minutie et passion, s’étend tel un bouclier protecteur pour les jeunes que nous accompagnerons. Nous leur prodiguerons des conseils avertis, des astuces éclairées, pour leur permettre de tracer leur chemin avec succès. Mais ce n’est pas tout, notre exigence nous conduira à rechercher les thématiques les plus pertinentes, et les partenaires idoines, pour permettre à chaque mentoré d’atteindre son plein potentiel, et de briller de mille feux dans sa quête personnelle.

Les résultats attendus du programme, l’impact social prévu et les indicateurs de mesure

Nos ateliers sont le fruit d’un travail minutieux, assujetti à une surveillance attentive et un suivi rigoureux. Ainsi, nos indicateurs de performance, tels de précieux atouts pour l’analyse de notre impact, nous permettent de mesurer l’empreinte de nos ateliers sur nos participants.

Lorsque nous nous déployons hors de nos murs, pour rayonner à travers tout le pays, nous restons proches de nos jeunes bénéficiaires. Nous entretenons une relation étroite et régulière avec ces derniers, recueillant leurs témoignages sincères et édifiants, quant à leur évolution personnelle.

Par ailleurs, nous avons bâti un réseau solide d’ententes avec les maires des grandes villes. De cette manière, nous avons atteint de nombreux jeunes, qui n’ont pas manqué de nous témoigner leur reconnaissance pour l’impact positif de notre engagement dans leur communauté.

Votre bilan personnel

Je suis emplie de satisfaction car le bilan des ateliers qui nous occupent est des plus prometteurs. Chaque séance est une découverte, merveilleusement animée par mes soins et ceux de personnes triées sur le volet. Chaque atelier se déroule de manière unique, prouvant ainsi que l’expression artistique ne se cantonne à aucun moule préétabli. La réussite de chaque rencontre est palpable car elle permet à chaque participant d’approfondir ses connaissances, de dialoguer avec des personnalités qu’il n’aurait guère croisées en temps normal. Bref, chacun repart enivré par la nouveauté de l’expérience, satisfait d’avoir participé à quelque chose d’exceptionnel.

Et que dire de notre tournée à travers les terres les plus reculées ? L’enthousiasme de la population est grimpé à 200 %, révélant des jeunes à l’intérieur du pays dotés d’une mentalité autrement différente. Ce fut une véritable épiphanie pour eux.

La première édition des ateliers a été ponctuée de succès retentissants. Nous avons ainsi sillonné Aného, Kara, Kpalimé ou Atakpamé, avec une fougue sans pareil. Nous y avons rencontré des jeunes avides de découvertes, heureux d’être pris en compte, et de voir leur soif de connaissances étanchée.

Et à présent, nous ne rompons pas le lien avec eux. Nous sommes et restons en contact permanent, via notre plateforme WhatsApp, prêts à répondre à leurs interrogations les plus pointues.

Je tiens à souligner qu’un fil conducteur de toutes les séances organisées en nos terres les plus reculées suscite un intérêt général : le dialogue interparental. Bien que nous n’ayons nullement vocation à nous substituer aux institutions sociales, nous nous attelons à faire notre possible. Il est grand temps que parents, enfants et responsables éducatifs s’assoient autour d’une table pour échanger, sans restriction superflue.

Force est de constater que certains jeunes naviguent à vue, à cause de décisions parentales prises pour eux, à l’encontre de leurs aspirations profondes. Grâce à nos ateliers, ces jeunes sont en mesure de mieux prendre la mesure de leurs devoirs envers leurs géniteurs. Il est important de rappeler aux jeunes qu’ils évoluent dans une société africaine où la hiérarchisation du pouvoir de la cellule familiale est incontournable. Aussi, je le leur rappelle sans relâche : vous devrez toujours respecter vos parents et leur faire preuve d’obéissance.

Néanmoins, il m’est difficile d’établir un dialogue de fond avec les parents, afin qu’ils accordent une oreille attentive à leur progéniture. En revanche, force est de constater que notre cible était bien plus jeune à Aného. Nous n’intervenons pas dans les rapports familiaux très personnels évoqués par ces jeunes, mais nous insistons sur la nécessité d’un échange constructif avec leurs aînés, pour permettre à chacun de se sentir entendu et respecté.

Un mot de fin

Laborieusement associés à l’ATBEF, c’est sur la voie de l’excellence que nous avons engagé nos récentes tournées. Hélas, à travers les terres des Plateaux et de la Kara, notre parcours fut ralenti par les épines de la problématique des maternités précoces en milieu scolaire.

Évitant tout esclandre moral, notre équipe a su s’imposer en justes arbitres et conseillers impartiaux. Aussi, pour les prochains ateliers, notre projet de tournée se renouvelle avec la présence inestimable d’un invité surprise, dont nous préférons taire l’identité pour le moment. Dans un discret mélange de l’atelier parents-enfants, nous sommes actuellement en quête d’un partenaire digne de nous éclairer dans notre nouvelle entreprise.

La participation à nos ateliers s’opère par un simple enregistrement, via les plateformes adéquates, sans aucun prérequis, si ce n’est la critique maîtrise du français. En dépit d’une constante conviction que nous avons énormément à faire pour notre jeunesse, nous ne devons toutefois pas omettre l’aide apportée aux moins jeunes. Un élan de solidarité devrait nous sembler tout naturel, si chacun se donnerait la peine de contribuer, aussi modestement soit-il, à une communauté plus solide et plus forte.

En effet, de la réussite d’un Togolais, d’un Africain ou d’un individu où qu’il se trouve, dépend la réussite du monde. En apercevant un voisin abattu devant sa demeure, nul besoin de l’aborder intempestivement, juste pour s’enquérir de la condition de sa famille et de sa santé. Une question d’inquisition serait superflue, mais une proposition d’aide serait plus indiquée. Ou, tout simplement, en voyant quelqu’un souffrir sous le joug d’un fardeau pesant, la main tendue pour lui apporter secours pourrait le libérer de son poids.

Le devoir civique des Togolais serait d’être des citoyens à part entière, et de prodiguer aide aussi souvent que possible, surtout en faveur de la jeunesse.