Félicitations à la femme africaine : des sentinelles du progrès au cœur du Togo

Article : Félicitations à la femme africaine : des sentinelles du progrès au cœur du Togo
Crédit: Femmes togolaises
31 juillet 2023

Félicitations à la femme africaine : des sentinelles du progrès au cœur du Togo

Dans le vibrant kaléidoscope de la culture africaine, le 31 juillet brille par la célébration de la femme africaine, un pilier essentiel du développement du continent. Aujourd’hui, je tiens à lever mon stylo à l’encre aux teintes multiples pour rendre hommage à ces actrices du changement, avec une attention particulière à certaines figures togolaises qui redessinent les contours de notre avenir avec courage et détermination.

Le Togo, cette nation entrelacée par des fils de sagesse ancestrale et modernité, est un creuset d’exemples inspirants. Prenez Marie Madoé Sivomey, la première femme Maire de la ville de Lomé. Sa réalisation est une véritable « victorité », néologisme que je propose pour évoquer un triomphe de la femme africaine dans une société traditionnellement dominée par les hommes. Madame Têlé Rita MENSAH-AMENDAH, première femme professeure de lettres au Togo, montre avec audace que le leadership féminin est non seulement possible, mais impératif pour la réalisation de nos rêves collectifs.

Parlons également de Patricia Adjisseku, de Rose Dédé Creppy. Ces femmes, propulsées par la « dynamiselle » – un autre néologisme que j’introduis pour évoquer la dynamique irrésistible des femmes en action – ont fait avancer leur société dans le domaine des médias qu’économiques, deux domaines cruciaux pour le développement durable.

Victoire Tomégah-Dogbé (première femme cheffe de gouvernement au Togo), Anate Koumealo, Kafui KPEGBA, Isabelle GLITHO, Elisabeth Apampa, Kayissan Dogbé ATAYI, Kayi DOGBE, Docteur Beauty Sodokin, Naomi AKAKPO, Da Dédé, Rolande Azakia, Fifadji Assogbavi, Hélène Doubidji et j’en passe, sont d’autres pionnières qui ont ouvert des voies inexplorées, instillant l’optimisme et l’énergie de la « révolutionnelle », un néologisme pour décrire la révolution des femmes africaines dans les domaines de la politique, de l’entreprise, de la communication, de l’art, de la santé et du développement communautaire. Ces femmes, comme tant d’autres à travers l’Afrique, sont les sentinelles du progrès, alliant force et finesse pour faire tomber les barrières sociétales et économiques.

Aujourd’hui, nous célébrons donc la « féminéclat » – la brillance féminine – de ces femmes et de toutes les autres femmes africaines. Leur esprit, leur courage et leur dévouement éclairent le chemin de millions de jeunes filles et de femmes à travers le continent, les inspirant à se lever, à briller et à contribuer à leur manière à l’histoire de l’Afrique.

Dans la célébration de la femme africaine, nous reconnaissons et honorons la force indomptable, l’ingéniosité infatigable et le pouvoir insurmontable des femmes africaines. En cette journée spéciale, levons nos voix en un vibrant « femmage » – un hommage à la femme – à toutes les femmes africaines. Vous êtes le cœur battant de l’Afrique, et votre chant de résilience résonne à travers les échos du temps. Nous célébrons votre héroïsme quotidien, votre « quotéroïsme », et nous nous engageons à vous soutenir dans votre quête inlassable d’égalité et de progrès.

Et si des prix et récompenses portaient leur nom, pour célébrer leurs prouesses ? 

Alors, ici, au Togo, et à travers le continent africain, je dis, Merci. Merci à vous, sentinelles du progrès, pour votre indomptable « femfortitude » et votre contribution inestimable à la marche de notre monde vers un avenir plus radieux. En cette journée dédiée à la femme africaine, nous célébrons votre lumière.

Historique

La célébration de la femme africaine a ses racines profondes dans le mouvement de libération du continent et dans le combat pour l’égalité des genres. Le 31 juillet, jour de célébration de la femme africaine, a une signification historique précieuse qui souligne l’engagement indéfectible des femmes africaines dans la lutte pour la libération, l’autonomisation et le développement du continent africain.

L’histoire de la Journée de la Femme Africaine remonte au 31 juillet 1962, à Dar es Salaam, en Tanzanie, lorsqu’une conférence des femmes africaines a eu lieu, marquant la première occasion où les femmes africaines ont organisé une réunion spécifique pour aborder leurs préoccupations uniques. Cette réunion a été suivie par une autre conférence importante à Dakar, au Sénégal, en 1967, qui a abouti à la création de la Fédération des Femmes Africaines (PFA).

En 1974, lors de la première Conférence régionale sur l’intégration des femmes dans le développement économique et social de l’Afrique, organisée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les femmes africaines ont pu aborder et débattre de leurs défis et de leurs préoccupations dans un forum formel.

En 1975, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), maintenant l’Union Africaine (UA), a officialisé la Journée de la Femme Africaine en la déclarant célébration annuelle. Elle est observée chaque année le 31 juillet depuis cette date.

La journée est l’occasion de faire le point sur le progrès réalisé en matière de parité de genre en Afrique, de reconnaître les nombreuses contributions des femmes africaines au développement du continent, de célébrer les victoires obtenues dans la lutte pour les droits des femmes et de souligner les défis qui restent à relever.

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